Histoire de la Glace
"La Glace est un art, un style de vie."
Déguster une bonne glace est toujours un moment de plaisir. De l’entrée au dessert, elle peut accompagner vos mets, mais elle se suffit aussi à elle-même; au cinéma ou dans un parc, à la plage ou au bord d’un lac, seul ou avec des amis, elle est toujours présente.
Elle l’est en France depuis cinq siècles, elle l’est en Europe depuis deux mille ans, elle l’est dans le monde depuis plus longtemps encore.
Jeunes ou moins jeunes, nous ne devons pas ignorer les vertus nutritives des bonnes glaces.
Mais au fait, qu'est-ce qu'une bonne glace ?
On a beaucoup galvaudé le terme « artisanal », une bonne glace c’est avant tout la « volonté » de la fabriquer.
Il vaut mieux une bonne glace industrielle qu’une mauvaise glace artisanale. Il faut distinguer la qualité « brute » d’un produit de sa qualité « ressentie ». L’expression « je n’aime pas » n’équivaut pas à « ce n’est pas bon ».
Il est impossible pour n’importe quel processus de fabrication, de produire un produit qualitatif sans utilisation d’excellentes matières premières.
Ensuite le matériel utilisé, peut influer sur la qualité du produit; pour la glace, une turbine donnera toujours un meilleur résultat qu’un freezer, généralement utilisé par les industriels (voir la notion de foisonnement).
Enfin, et ceci rejoint la « volonté », il faut concevoir des recettes, qui préservent le goût originel des produits, en maximisant la matière première dans la recette et en minimisant les sucres (notre sorbet Myrtille contient plus de 60% de fruits pour un poids d’environ 800 g au litre).
Voyage au cœur de l'histoire de la glace
L’histoire de la glace remonte à une époque lointaine, traversant des millénaires et des civilisations. L’histoire de la glace commence en Asie Mineure, où la réfrigération des jus de fruits et d’autres substances sucrées était déjà pratiquée dans l’antiquité. Cette ancienne tradition est illustrée par un récit biblique : Isaac offrant à Abraham un mélange de lait de chèvre et de neige. En Palestine, il était coutume, durant les moissons, de servir aux serviteurs des cubes de neige conservés pour rafraîchir.
Dans l’Égypte des pharaons, l’histoire de la glace se poursuit avec la tradition d’offrir des coupes de neige et de jus de fruits. Chez les Romains, Pline l’Ancien témoigne de la popularité des boissons glacées, précurseurs des sorbets, mélange de glace pilée, miel et fruits. La chute de l’Empire romain marque un tournant dans l’histoire de la glace en Occident, bien que cette tradition perdure en Orient.
L’histoire de la glace connaît un renouveau avec les Arabes en Sicile, introduisant les « sorbets », un mot potentiellement dérivé de l’arabe « sherbet ». Les recettes arabes, plus élaborées, associaient jus d’agrumes, sucre et glace pilée, enrichissant l’histoire de la glace de saveurs inédites.
La Renaissance italienne joue un rôle clé dans l’histoire de la glace, avec des personnages comme Ruggeri et Bernardo Buontalenti qui ont innové dans la préparation des glaces. Le premier café de Paris, ouvert par Francesco Procopio dei Coltelli en 1660, marque un tournant dans l’histoire de la glace en France, rendant la glace populaire avec une grande variété de parfums.
Le Nouveau Monde et l’invention de la sorbetière à manivelle au XIXe siècle ouvrent un nouveau chapitre dans l’histoire de la glace, inaugurant l’ère de la production industrielle. Le cornet, une innovation marquante dans la manière de consommer la glace, popularisé lors de l’exposition universelle de Saint-Louis en 1904, ajoute un aspect ludique à l’histoire de la glace.
Ainsi, l’histoire de la glace est une fascinante chronique d’innovations, de traditions et de cultures, illustrant comment ce dessert est devenu un incontournable à travers le monde. La glace, avec son riche héritage historique et culturel, continue de captiver et de délecter, faisant de son histoire un sujet intemporel et universellement apprécié.
